samedi 22 août 2009

Gaël m l'open space qui tue…


Si vous vous demandez encore pourquoi…
…il est primordial d'avoir toujours l'air “charrette” et de courir sans cesse dans les couloirs avec de préférence un dossier sous le bras, même si vous n'allez qu'aux chiottes.
…on rêve tous d'un bureau fermé.
…l'accueil s'appelle désormais “lounge”, la machine à café “K-fête”, les couloirs des “espaces de rencontre” et les salles de réunions des “espaces de communication”.
…tout le monde surveille tout le monde.
…l'open space dans lequel vous bossez s'est mué en open stress.
…les cadres n'encadrent en définitive plus qu'eux-mêmes.
…en plus de son boulot, il convient de travailler sa “courbe de maturité”.
…Facebook permet de s'inventer un personnage qui plaise à son boss.
… certains collègues divorcent à force d'être des “crackberries”.
…il est mal vu de se plaindre au risque de passer pour un dangereux révolutionnaire.
…les week-ends “team-building” se finissent en week-ends dé-motivation.
…le “time-sheet” est un vrai “time-shit” et s'apparente plus à un bracelet électronique qu'autre chose.
…le stagiaire est un modèle économique à part entière.
…les cadres refusent les promos et sont de plus en plus candidat au licenciement négocié.
…lisez “L'open space m'a tuer”, vous comprendrez.
Bref, un manuel de survie des temps modernes.
À déguster sans modération avec, selon votre situation professionnelle, un Red Bull ou un Xanax.

“L'open space m'a tuer”, Alexandre Des Isnards & Thomas Zuber, éd. Hachette Littératures,
16,50 €.

http://gaelmoupas.blogspot.com

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